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Environnement: Kofi Annan hausse le ton

Cette conférence est la dernière grande rencontre internationale à laquelle participe le secrétaire général.
Le Secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan a été très dur à l'égard de tous ceux qui mettent en doute le phénomène de réchauffement de la planète.
Kofi Annan, qui quittera ses fonctions en janvier, a, par ailleurs, présenté un plan de l'ONU visant à faire profiter les pays africains de l'application du Protocole de Kyoto pour limiter les émissions des gaz à effet de serre.
Cette conférence internationale est la dernière grande réunion internationale à laquelle le Secrétaire général des Nations Unies assistera avant la fin de son mandat en décembre. Il a profité de son passage à Nairobi pour annoncer une nouvelle initiative: celle-ci vise à donner aux pays africains un meilleur accès à des programmes de développement respectant mieux l'environnement et à les aider à se préparer aux conséquences du réchauffement climatique.
Des agences des Nations Unies vont coopérer avec les services techniques des gouvernements africains pour mettre en place des programmes d'énergie propres, et faire en sorte que soit pris en compte l'impact environnemental dans la construction des routes et de centres hospitaliers ainsi que lors des travaux d'adduction d'eau.
Les sceptiques sont en retard d'une guerre.

Kofi Annan
Les gouvernements européens se sont engagés à financer en partie l'initiative. Mais ce qui a le plus surpris les observateurs à la conférence de Nairobi, c'est le ton très dur du Secrétaire général de l'ONU à l'égard de tous ceux qui mettent en doute la responsabilité des activités humaines dans l'augmentation des émissions de CO2 dans l'atmosphère, principale cause du réchauffement de la planète.
Il a accusé ces sceptiques de ne pas être "dans le coup et d'être en retard d'une guerre". Des propos très sévères donc quand on sait les plus sceptiques d'entre eux sont la Maison Blanche à Washington.
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Euromed tunisie environnement


Tunisie-Méditerranée-environnementL'initiative H2020: mécanisme approprié pour dépolluer la MéditerranéeM. Nadhir Hamada à l'ouverture des travauxTUNIS, 16 juin 2008 -Plusieurs experts de l'environnement des différents pays méditerranéens ontexaminé, lundi, à Tunis, l'avancement de la mise en oeuvre des projets environnementauxs'inscrivant dans le cadre de l'initiative Horizon 2020 (H2020) et identifié les projets prioritaires et ce,à l'occasion de la 2ème réunion du comité de pilotage de l'Initiative H2020, organisée par le ministèrede l'environnement et du développement durable en coordination avec la Commission européenne(CE).L'initiative H2020, créée en 2005, à l'occasion de la célébration du 10ème anniversaire du partenariateuro- méditerranéen (processus de Barcelone) vise à protéger, d'ici 2020, la Méditerranée contrepollution.La CE, qui a crée cette initiative, a établi des partenariats avec plusieurs organisationsinternationales et régionales ainsi qu'avec les institutions de financement, les organisations nongouvernementales et le secteur privé pour la mise en oeuvre de l'initiative H2020.M. Nadhir Hamada, ministre de l'environnement et du développement durable, a exprimé, àl'ouverture de cette manifestation, sa satisfaction quant à l'avancement des relations de coopérationavec les pays de l'Union européenne dans les différents domaines, notamment, en matièred'environnement et de préservation des ressources naturelles aux plans national et euroméditerranéen.IL a affirmé que cette rencontre concrétise la nouvelle étape des relations de la Tunisie avec l'Unioneuropéenne (UE) et ce, après les résultats probants réalisés dans le cadre de l'accord d'associationconclu entre les deux parties en 1995.Il a affirmé que le littoral méditerranéen, frontière maritime de 22 pays ou territoires riverainsappartenant à trois continents représente un capital inestimable par la valeur de ses écosytèmes etson patrimoine culturel.IL est toutefois menacé par des dégradations continues ainsi que des pertes souvent irréversibles dela biodiversité et des ressources naturelles.Le ministre a fait remarquer que l'artificialisation du sol progresse à un rythme alarmant, sachantqu'environ 40% des cotes sont aujourd'hui bétonnées.Les études menées par le plan d'Action pour la Méditerranée montrent que cette artificialisationévolue à un rythme avoisinant les 200 km de cotes artificialisées supplémentaires par an.Ceci, a- t-il ajouté, conduirait, si rien n'est fait, à une perte d'environ 5000 km d'espaces naturels vers2025.Le ministre a ajouté que la moitié (50%) du littoral est assujettie à une destruction massive des solsagricoles et de petits fonds marins, à un dérèglement du régime des eaux avec risques d'inondationsmeurtrières, à une aggravation de l'érosion côtière d'une manière irréversible.La mer méditerranée est exposée également à la pollution.Des quantités considérables d'hydrocarbures y sont déversées de façon accidentelle.Cette mer, bien qu'elle ne représente que 0,7% des mers du globe, supporte environ 30% ducommerce maritime mondial et 22% du transport international de pétrole outre les impacts perversdes rejets industriels.D'autre part, plus de la moitié des agglomérations urbaines méditerranéennes de plus de 100 000habitants ne disposent pas de stations d'épuration de leurs eaux résiduaires, 60% d'entre ellesdéversent directement leurs eaux usées dans la mer.Plus de 80% des décharges des pays de la Méditerranée méridionale et orientale ne sont pascontrôlées.Tous ces constats montrent que, malgré l'effort déployé depuis une trentaine d'années, laméditerranée continue à se dégrader sous l'effet conjugué de la pollution et du bétonnage.Et le ministre de poursuivre: "la responsabilité de protéger l'environnement transcende, désormais,les frontières nationales, et recommande des efforts en commun dans le cadre d'une coopérationsolidaire et engagée pour préserver le patrimoine naturel.M.Hamada est revenu sur les indicateurs forts positifs enregistrés par la Tunisie dans les différentssecteurs d'activité, plus particulièrement, dans le domaine économique.Il a souligné que la Tunisie a oeuvré à réaliser un processus de développement intégré respectueuxde l'environnement, à en garantir la durabilité et à assurer un cadre de vie sain au profit du tunisien,relevant que le pays a adhéré aux efforts déployés au double plan régional et international pour laprotection de l'environnement dans la zone euro-méditérannéenne en particulier et à l'échelleplanétaire en général.Le ministre a appelé l'Union européenne à intégrer le plan d'action de Tunis, adopté dans le cadre dela conférence internationale sur les changements climatiques (novembre 2007), dans les orientationsstratégiques de l'initiative Horizon 2020, et ce, en oeuvrant à la réalisation de projets concrets devantrépondre aux besoins des pays euro-méditéranéens, l'ultime but étant de s'adapter dans de bonnesconditions aux changements climatiques.Pour sa part, M.Adrianus Koetsenruijter, chef de délégation de la commission européenne enTunisie, a mis en exergue les efforts consentis par la Tunisie en matière de sauvegarde del'environnement et de la préservation des milieux marin et terrestre.Il a souligné que la tenue de cette deuxième réunion en Tunisie, la première étant organisée l'andernier au Maroc, constitue une preuve de reconnaissance de la région pour la contribution de laTunisie à la concrétisation de cette initiative.Il a également mis l'accent sur l'intérêt accordé par l'Union européenne à la zone de la méditerranée,citant à cet égard le processus de Barcelone, lequel, a-t-il dit, sera renforcé par le projet de l'unionpour la méditerranée et la politique européenne de voisinage laquelle a pour but de bien gérer, encommun, les écosystèmes méditerranéens.A noter que la commission européenne s'emploie actuellement à finaliser, avec la Tunisie, les détailsd'un programme de coopération dans les domaines de l'environnement et de l'énergie.La convention de financement de ce programme, a - t - il annoncé, sera signée au cours de cetteannée.
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Terre Malade nous sommes de passage



https://www.youtube.com/watch?v=fzX3qO90b_o
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J8 2008 air qualité



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J.O. 2008: prévisions de la qualité de l'air en Chine
Le gouvernement chinois a introduit plusieurs mesures destinées à améliorer la qualité de l'air pendant les Jeux Olympiques de Pékin qui débuteront dans moins d'un mois. Un nouvel outil a été installé dans la capitale afin de permettre aux autorités chinoises de contrôler l'efficacité de ces mesures.
Prévisions quotidiennes de la qualité de l'air sur PékinUne mauvaise qualité de l'air pourrait en effet poser problèmes aux athlètes et perturber les performances de ceux qui participent aux épreuves d'endurance organisées en plein air, comme le cyclisme sur route ou le marathon.La principale source de pollution de l'air dans la zone urbaine de Pékin provient des émissions des véhicules. C'est pourquoi des mesures de restriction de la circulation sont entrées en vigueur le 20 juillet, afin de réduire de moitié le nombre de véhicules sur les routes de l'agglomération pékinoise qui en compte 3,5 millions.Jusqu'au 20 septembre, les véhicules particuliers ne pourront circuler qu'un jour sur deux et la circulation des véhicules à fort taux de rejets atmosphériques sera interdite. Le CERC (Cambridge Environmental Research Consultants) a installé pour le compte de l'ESA un système de prévision de la qualité de l'air à haute résolution, qui permet aux autorités chinoises du Bureau municipal de la protection de l'environnement de Pékin (EBP) de contrôler les effets de ces restrictions sur la qualité de l'air en ville."Nous sommes ravis d'avoir installé ce système à Pékin. Ces prévisions détaillées s'avéreront précieuses pour mieux prédire et connaître la qualité de l'air de Pékin," a déclaré David Carruthers du CERC. "Le système est extrêmement souple et peut être rapidement adapté pour tenir compte, par exemple, des mesures particulières de réduction des émissions mises en oeuvre pendant les Jeux.»Grâce à cet instrument, des prévisions opérationnelles de la qualité de l'air urbain sont effectuées à Pékin depuis le 8 juillet, soit exactement un mois avant la cérémonie d'ouverture des Jeux.Les prévisions à trois jours sont publiées chaque jour sur le site de la qualité de l'air de Pékin: www.beijingairquality.cn. Elles se présentent sous la forme de cartes à haute résolution qui prédisent les niveaux de concentration de dioxyde d'azote, d'ozone, de particules fines et de dioxyde de soufre dans chacun des huit districts de Pékin. L'utilisateur peut consulter les cartes des niveaux de concentration de chaque polluant ou l'indice de pollution total des quatre polluants."Les prévisions définitives sont établies grâce aux mesures de la qualité de l'air, à des données de surface et à une méthode de modélisation. La modélisation régionale utilise le modèle Chimere, fourni par le Royal Netherlands Meteorological Institute (KNMI) tandis que la modélisation locale détaillée a recours au modèle du CERC, ADMS-Urban," explique David Carruthers.Li Kunsheng, vice-directeur du bureau municipal de la protection de l'environnement de Pékin s'est réjoui de l'installation du nouveau système qui jouera, selon lui, un rôle important pour la prévision de la qualité de l'air de Pékin, en permettant d'évaluer l'impact des mesures de gestion de la pollution atmosphérique comme, notamment, celles mises en oeuvre pour les Jeux Olympiques.La mise en place de ces prévisions à trois jours a été rendue possible grâce à l'initiative Dragon-2 de l'ESA et du Ministère chinois des Sciences et des Technologies, dont l'objectif est d'encourager l'exploitation en Chine des données d'observation de la Terre par satellite de l'ESA et de la Chine.Les données satellite des instruments Sciamachy et OMI enrichiront très prochainement le modèle régional, pour améliorer davantage le contrôle des émissions. Sciamachy, spectomètre d'absorption avec imageur à balayage pour cartographie atmosphérique, est un des dix instruments à bord du satellite Envisat de l'ESA. L'instrument OMI de mesure de l'ozone a été mis au point par une équipe d'industriels et de scientifiques européens sous la direction des Pays-Bas et accompagne la mission Aura de la NASA à titre d'instrument additionnel.
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