Les inspirations, apparitions et révélations sont les fruits d’activités d’ordre transcendant comme les idées, les anticipations, les rêves, …
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Latest Activity: Aug 2, 2013
Inspirations, Apparitions et Révélations
Si l’on se réfère à la tradition biblique, l’implication permanente dans le monde, d’une entité créatrice de caractère divin, ne fut jamais objet de révélations,
pas plus que ne le fut l’identité spirituelle des êtres,
des faits essentiels s’il en est !
Les révélations ne concernèrent que quelques faits sacralisés par des esprits éveillés, charismatiques et responsables, et ce probablement par nécessité.
D’ailleurs, nombre de ces faits, souvent empreints de mythes et de légendes, sont devenus de "fausses vérités".
Par bonheur désormais, les connaissances en plusieurs domaines, notamment en neurobiologie, jettent un nouvel éclairage sur nombre de phénomènes cérébraux mystérieux, en particulier sur les inspirations, les apparitions et les révélations.
Que pouvons-nous en dire ?
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Les concepts, les idées et les textes anciens les plus remarquables mettant en exergue les pouvoirs mystérieux dont l’homme a le pressentiment, et les phénomènes surnaturels dont il est parfois l’objet, sont sans conteste, ceux dits révélés, transmis par la tradition biblique, puis empreints de philosophie grecque.
Ainsi,
Clément d’Alexandrie (150, 215), un des pères de l’église chrétienne, parlait de la philosophie grecque, comme d’une seconde alliance divine qui permet de mieux faire comprendre le rôle du christ.
Quant à Origène d’Alexandrie (185, 254), autre théologien chrétien, il estimait que le "logos" des Ecritures (la parole qui jaillit du Père, le Verbe de Dieu) est également présent dans la nature, voire dans l’univers :
"Dans la création brille la même lumière du logos ; comme il habite dans le livre de la loi, le logos habite le livre de la nature, il suffit de lever les yeux et de regarder."(cf. Homélie sur la Genèse).
Nous pouvons donc penser qu’en ces temps, pour les esprits éclairés, l’implication permanente du "logos" dans le monde, était un fait apodictique (un fait incontestable et nécessaire), malgré les réserves de certains théologiens comme saint Augustin (354, 430) :
" … Tu me procuras (en parlant de Dieu), par l’intermédiaire d’un individu tout gonflé de l’orgueil, le plus farouche des livres platoniciens traduits du grec et du latin.
Or j’y ai lu, non pas bien sûr, mot pour mot, mais suggéré tel, à s’y méprendre, par maintes sinueuses raisons, que dans le principe était le Verbe, et que le Verbe était en Dieu et que le Verbe était Dieu …
J’y ai lu de même que le Verbe, en tant que Dieu, est né non de la chair, non du sang, non du vouloir de l’homme, non du vouloir de la chair, mais de Dieu.
Mais que le Verbe s’est fait chair et qu’il a habité parmi nous : voilà que je n’y ai pas lu." (cf. Confessions - Livre VII, 9 à 14).
Hélas, de concile en concile, la croyance en l’implication permanente du "logos" dans le monde, une intuition riche d’espérances crédibles, fut progressivement mise sous le boisseau, même rejetée.
A tel point que désormais, pour les chrétiens, les relations de Dieu avec le monde passent exclusivement par la personne du Christ et l’humanité,
comme si la dynamique du réel était conduite par des lois universelles,
comme si cette dynamique ne nécessitait pas la prise en compte incessante de repères de valeur,, notamment de durées ces intervalles qui n’étant pas de l’espace, sont d’ordre transcendant.
Saint Augustin reconnut d’ailleurs cette "exclusivité" quand il écrivit à propos de l’âme, à propos des âmes :
"Oui l’Etre absolu que tu es, ..., mon âme est devant toi comme une terre sans eau. Oui, de même qu’elle ne peut de son propre fond s’illuminer, elle ne peut non plus de son propre fond se rassasier, ...
les âmes, ..., tu les arrose au moyen d’une source cachée d’eau douce, pour qu’aussi la terre donne son fruit." (cf. Confessions – Livre XIII, 16 à 21).
Néanmoins, par quelle source, par quels moyens Dieu donne-t-Il, délègue-t-Il des pouvoirs et des informations à l’âme humaine ?
A notre connaissance, saint Augustin ne s’en ouvrit jamais.
*
Sachant que nous évoluons dans un cybermonde où le "sens" est omniprésent :
cogito ergo mundus vivit (je pense donc le monde vit),
et quand nous disons "sens" cela présuppose bien évidemment, interprétation, donc transcendance, donc entité créatrice d’ordre transcendant,
comment pouvons-nous comprendre le prophétisme ?
Faut-il s’en tenir aux discours de certains théologiens juifs, qui, à l’instar de Maimonide (1135 - 1204), considéraient que seul le prophétisme mosaïque (la révélation) est de nature divine, les autres prophétismes résultant de niveaux d’entendement exceptionnels ?,
Maimonide avouant en outre, à propos de la philosophie d’Aristote, n’avoir retenu que les spéculations qui permettent de mieux comprendre la Torah.
Certes le prophétisme participe d’entendements exceptionnels, cependant pour ne pas ignorer le caractère dual du monde, son ordre physique et son ordre transcendant, nous devons avoir une sémantique rigoureuse et le considérer comme le fruit d’activités conduites par l’entité créatrice d’essence divine, qui nous anime et qui se reconnaît dans le moi (je, ego, sujet, esprit).
Relatons à ce propos quelques phénomènes psychiques riches d’enseignements.
Environ six siècles avant J.C., Sakyamuni, le premier bouddha voulut montrer qu’il était possible de se libérer de la souffrance en atteignant la connaissance supérieure : le bôdhi (en réalité il s'agit d'un éveil sublimé).
Il considérait en outre le bôdhi comme l’aboutissement d’une longue progression psychique marquée par quatre étapes clé successives :
- la conscience en l’inanité de la vie ; rien n’y étant bon, nous ne devons pas trop désirer,
- après de profondes méditations sur la douleur et ses sources, la conscience de l’importance du savoir et de la nécessité d’exister,
- le rejet des désirs et des passions afin de tendre à la sagesse,
- la délivrance de l’illusion du moi pour atteindre un état sublime : le nirvana.
Evidemment, ces expériences ne peuvent être vécues que par des individus dotés d’un très bon état psychique, et disposant de rares capacités intellectuelles.
Pour supporter sans plainte les affres de la souffrance et les malheurs, ne faut-il pas une force de caractère peu commune ? :
"Quand j'étais malade, je ne m'entretenais avec personne des souffrances de mon corps. Jamais je n'en parlais à ceux qui venaient me visiter. Toujours je discutais sur mon sujet habituel, la nature des choses....
Ma vie, même alors, était tranquille et heureuse." (cf. Epicure rapporté par Marc-Aurèle - Pensées, Livre IX, 41),
"Supprimez l'opinion, vous avez supprimé cette plainte : on m'a fait du mal.
Supprimez la plainte : on m'a fait du mal, et le mal même est supprimé" (cf. Marc-Aurèle - Pensées, Livre IV, 7).
Par bonheur désormais, nous n’en sommes plus à ces observations primaires et pouvons commencer à comprendre la dynamique psychique.
Ainsi, nous savons que chez quelques individus, très peu nombreux il est vrai, des stimulus auditifs déclenchent plusieurs sensations simultanées intéressant la vue et le toucher.
Ce phénomène, la synesthésie, était autrefois reconnu comme une grâce divine, or, selon les neurobiologistes, il résulte de liaisons synaptiques rarissimes.
De même, par le biais de liaisons similaires, d’autres individus avec leur hypersensibilité, mêlant leurs croyances, intentions et pressentiments, entendent des voix heureuses (ou malheureuses), et ce, comme si ces voix étaient réelles.
Néanmoins, ces explications bien qu’utiles, ne sont pas suffisantes.
En effet, les liaisons synaptiques ne sont aucunement des causes primordiales ; elles permettent seulement de grouper et de mixer les ondes électromagnétiques qui, vecteurs primordiaux du sens, vont aux neurones.
Ces mixages après interprétations innées, ou interprétations innées et conscientes, permettent alors, avec l’éducation et en fonction des expériences vécues, l’élaboration des références de valeur, des imageries virtuelles, des concepts, des idées,…, qui meublent le domaine de l’abstraction.
Quid dès lors, de l’entité créatrice qui interprète tout en structurant le cerveau ?
*
Concernant les modifications des connexions synaptiques, j’aimerais évoquer un phénomène personnel survenu en Crète (j’abandonne provisoirement le "nous" pour écrire à la première personne).
Un matin, très tôt, m’interrogeant à propos des processus qui permirent l’apparition de la vie, je fus objet d’une étrange réaction psychophysique, d’aucuns parleraient d’un phénomène paranormal, voire d’une révélation.
J’eus ainsi et subitement, une nouvelle et fulgurante compréhension du monde, tandis qu’une mystérieuse chape de chaleur s’abattait sur moi, envahissant tout le corps.
Je précise s’abattait pour signifier que cette chaleur interne m’apparut provenir de l’extérieur.
J’ai connu de grandes et diverses joies et les réactions du corps qui les accompagnent mais je puis dire que ce phénomène qui d’ailleurs ne se renouvela plus, fut tout à fait différent.
Quelle explication ai-je donné ?
Bien évidemment, ce n’était pas une manifestation de Dieu.
Mais alors, que s’est-il vraisemblablement passé ?
Il est de fait qu’avant cet évènement exceptionnel, mon domaine d’abstraction était empli de multiples informations dont bon nombre demeuraient non corrélées, à l’image d’une boite contenant en vrac, les pièces d’un puzzle.
Il n’est donc pas déraisonnable de croire qu’en raison de l’effort cérébral que je faisais ce matin là, certaines de ces informations furent subitement regroupées de manière cohérente.
Ce regroupement impliqua, dès lors, une réorganisation des liaisons synaptiques qui, compte tenu de sa globalité (de son importance), se traduisit par une réaction biophysique corporelle intense.
Néanmoins, je n’ai toujours pas compris pourquoi cette chaleur interne me parut provenir de l’extérieur.
Autre fait essentiel qui n’est jamais pris en considération :
il n’y a pas de contact entre les molécules qui constituent les liaisons synaptiques.
En effet, les molécules, les atomes et les particules qui constituent ces connexions, sont séparés par d’immenses vides comme les objets cosmiques (étoiles, planètes, ...).
Dès lors, problématique incontournable :
comment les incessantes informations et organisations de processus biologiques traversent-elles les insondables vides qui séparent les particules, les atomes et les molécules constituant les liaisons synaptiques et le corps ?,
et ce, sans modification du "sens".
Nous l’avons déjà dit, cela est possible grâce aux ondes électromagnétiques.
Encore faut-il, bien évidemment, qu’elles soient reconnues et interprétées !
Hélas, nombre de grands esprits se satisfont d’observations faciles, du genre :
"Au moment où elle a lieu l’illumination implique une part considérable d’affectivité, de sorte que l’on ne peut rester passif ou indifférent. La rare fois où cela m’est arrivé, je ne pouvais m’empêcher d’avoir les larmes aux yeux …" (cf. Matière à pensée – J. P. Changeux et Alain Connes),
voire ambiguës et absconses :
"Je pense que le mathématicien développe un sens, irréductible à la vue, à
l'ouïe et au toucher, qui lui permet de percevoir une réalité tout aussi contraignante mais beaucoup plus stable que la réalité physique, car non localisée dans l’espace-temps…." (cf. Ibid.).
Où réside cette réalité non localisée dans l’espace ?
Petite digression à propos de l’intelligence artificielle.
Toute structure destinée à traiter des informations numérisées,
qu'elle soit constituée de matière inerte comme l'ordinateur ou de matière animée comme le cerveau,
se distingue, en première analyse, par deux spécificités majeures :
- sa capacité à réaliser en un minimum de temps, des suites corrélées de basculements binaires élémentaires : "de 0 à 1" ou "de 1 à 0" (d'état non activé à état activé ou d'état activé à état non activé).
Comme unité de mesure et par commodité, nous retiendrons le gobes (10 puissance 9 opérations binaires élémentaires par seconde),
- sa mémoire quantifiée en unités binaires de l'information : les bits représentatifs des nombres "0" ou "1" (non activé ou activé).
Considérons par exemple l'activité des cellules photosensibles qui constituent le fond de l'œil (il s’agit des cônes et des bâtonnets de la rétine situés autour de l'axe visuel).
Compte tenu des processus qui permettent la numérisation, la mémorisation et l’animation d’images,
et conscient de la difficulté qu'il y a à mémoriser de manière cohérente, les caractéristiques des ondes lumineuses, de les différencier, …, in fine, de les recomposer pour former dans le domaine de l'abstraction et suivant des processus innés, les images virtuelles qui servent à notre compréhension du monde (des processus beaucoup plus complexes que ceux utilisés dans les caméras numériques),
il n'est pas déraisonnable d’admettre que l'analyse d'un point image saisi par le moyen de l'œil nécessite au moins 10 traitements successifs par seconde,
chaque traitement impliquant lui-même, 100 opérations binaires élémentaires,
soit par cellule biologique photosensible 1000 opérations binaires élémentaires par seconde.
D’autre part, sachant que chaque cellule est un " pôle d’interprétation" en interaction constante avec le cerveau,
et que notre corps est constitué de plus de 10.000 milliards de cellules manifestant une activité de traitement binaire semblable et aussi intense que celle des cônes et des bâtonnets de la rétine,
le cerveau devrait permettre d’effectuer plus de 10 millions de gobes.
Cette estimation nous semble cependant très en dessous de la réalité.
En effet, dans les cellules se déroulent d'incessantes activités de création qui nécessitent, elles aussi, des myriades d'opérations binaires.
Songez au processus immunitaire ; en quelques milliardièmes de seconde sont notamment imaginées, synthétisées, expérimentées et mises en œuvre, en fonction d'expériences vécues et dans le cadre d'un système universel de repères de valeur, diverses molécules destinées à combattre les agents pathogènes,
des molécules dont la structure échappera, probablement pour toujours, à l'entendement conscient.
Sans oublier bien évidemment, les concepts, les idées, les anticipations, les rêves, ..., qui meublent le (notre) domaine de l'abstraction et présupposent, eux aussi, d’incessants traitements d'informations par le moyen d’opérations binaires.
Pour estimer le nombre de basculements binaires effectués par le moyen du cerveau, il convient donc de se référer au fonctionnement de celui-ci.
C'est pourquoi, connaissant les travaux de John C Ecclès, prix Nobel (excusez le nécessaire ésotérisme) :
"L'activité clé d'une synapse consiste en ce qu'une des vésicules synaptiques libère dans la fente intersynaptique la substance transmettrice qu'elle contient : c’est une exocytose ... Une impulsion nerveuse envoie un grand nombre d'ions Ca2+ dans un bouton, des milliers de fois plus que pour les quatre ions Ca2+ requis pour l'exocytose. Aussi l'insuffisance d'apport en ions Ca2+ n'est-elle pas la cause de la réaction de conservation que l'on observe invariablement dans le phénomène d'exocytose...,
...l'action de l'intention mentale se résume à modifier la probabilité de l'émission vésiculaire des synapses activés." (cf. Comment la Conscience Contrôle le Cerveau - How the Self Controls Its Brain),
nous avons retenu les estimations de Stuart Hammeroff :
"Si l'on fait l'hypothèse que les microtubes sont disposés en parallèle et espacés de 100 nanomètres, et que l'on prend en compte dans le volume cérébral ce qui correspond au cytoplasme neuronal, on arrive approximativement au nombre de 10 puissance 14 microtubes dans le cerveau humain. Si chacun d'eux peut changer d'état toutes les 10 puissance -9 ou toutes les 10 puissance -11 seconde, l'ensemble des microtubes cérébraux présente donc une capacité de traitement de l'information d'environ 10 puissance 23 à 10 puissance 25 bits par seconde.".
Le cerveau humain serait (est) ainsi capable d'effectuer au moins "10 puissance 14" à "10 puissance 16" gobes.
Quant à ses capacités mémoire, elles sont corrélativement grandissimes, à la limite de l'entendement, quasiment sans commune mesure avec celles permises par les configurations des ordinateurs,
et ce d'autant plus que le cerveau ne peut être dissocié de l'ensemble des cellules du corps ; pensez entre autres, aux myriades d'informations et d'organisations de processus à effet biologique, de processus à effet comportemental, voire à effet mortifère, mémorisées par le biais d'atomes, sur l'ADN et l'ARN.
En conséquence, il nous semble utopique de chercher à quantifier avec précision, l'équivalent mémoire de l'indissociable ensemble "cerveau - corps".
Nous estimons néanmoins qu'il est amplement supérieur à "10 puissance 25" bits.
Quant aux super ordinateurs ; selon l'Université de Mannheim (Allemagne) qui met régulièrement à jour son classement des 500 ordinateurs les plus performants, le plus puissant en cette année 2013, serait le Tiahne-2 chinois (appelé aussi Milky Way 2) capable d’effectuer 33,8 petaflops, soit quelque 33,8 millions de milliards d'opérations binaires élémentaires par seconde (33,8 x 10 puissance 15).
Notre cerveau ("10 puissance 14" à "10 puissance 16" gobes) équivaudrait ainsi, à de plus de 3 millions de super ordinateurs qui seraient, individuellement, capables de traiter quelque 30 petaflops (30 x 10 puissance 6 gobes ) !
La suprématie du cerveau humain apparaît évidemment incontestable et ce, bien que l'homme ne puisse pas rivaliser avec les ordinateurs, dans de nombreux domaines.
Autres remarques majeures :
- l'ordinateur, de la matière inerte, ne peut pas juger et prendre en compte le "sens" des lettres, des mots, des phrases, …, des concepts, des idées et des discours, sans que lui soient "impliqués" des logiciels qui traduisent les facultés et les intentions de l’homme.
C’est un outil qui n’a aucune conscience des choses et qui ne se pose jamais un problème ; un esprit, celui de l'homme, doit le faire pour lui.
En d’autres termes, la réactivité et le pouvoir des ordinateurs dépendent des technologies que nous avons de la matière inerte, leurs "intentions" sont celles des hommes qui font les logiciels.
- lorsque nous nous remémorons un mot, celui-ci jaillit presque toujours associé à plusieurs concepts, idées, …, et situations passées.
Mémorisés dans des zones cérébrales précises et spécifiques, et interconnectés, les objets virtuels expriment donc le formatage du cerveau effectué notamment lors de l’éducation et par la prise en compte des expériences vécues.
Dès lors, comment ne pas songer à la fragmentation qui affecte les disques durs après un long usage, et ralentit le fonctionnement des ordinateurs ?,
et en conséquence, comment ne pas envisager des défragmentations du cerveau ?,
défragmentations qui d’ailleurs, pourraient être, dans certains cas, une thérapie.
Avoir des "cerveaux mieux formatés plutôt que bien pleins",
Michel de Montaigne (1533 - 1592) ne nous démentirait point !
- l’entité créatrice d’ordre transcendant, maître du "sens", qui effectue et utilise les basculements : "de 0 à 1" ou "de 1 à 0" (d'état non activé à état activé ou d'état activé à état non activé) dans les neurones, s’avère également directement impliquée dans le corps, par le biais des micro logiciels qui sont dans toutes les cellules.
Chacun d'entre vous jugera du niveau d'intelligence de l'ordinateur et du contenu à donner au concept d'intelligence artificielle.
Autant de faits essentiels que les prosélytes de cette intelligence se gardent de rappeler !
Fin de digression.
*
Curieusement, les théologiens, bien que reconnaissant dans la révélation une dimension transcendante, n’ont jamais vraiment débattu du domaine de l’abstraction qui recèle les sentiments, les pressentiments, les concepts, les idées, les représentations du réel dont les apparitions sont des expressions singulières, …, les intuitions, les illuminations, les prophéties et les révélations,
c’est à dire du lieu intemporel où se déroulent les activités d’ordre transcendant, qui permettent à l’entité créatrice qui nous anime, de nous faire entendre le monde et de nous responsabiliser.
De plus, répétons-nous à nouveau, à l’instar de l’intelligentsia actuelle, les théologiens considèrent encore que la dynamique universelle est conduite par des lois comme si celles-ci étaient capables de reconnaître, de juger, de choisir, …, d’intégrer les évolutions dans des chronologies rigoureuses, …, de décider et d’agir.
Crédulité inexcusable aujourd’hui, à l’aube du troisième millénaire !
Nous ne cessons de l’argumenter,
nous évoluons dans un cybermonde où le "sens" est omniprésent,
nous évoluons dans un éternel cyber univers, à jamais inachevé, où en permanence, est impliquée une entité créatrice de caractère divin.
Il est vrai, quelques théologiens monothéistes éveillés eurent cette intuition ; il leur était néanmoins difficile de l’exprimer clairement.
Citons saint Grégoire Palamas (1296 – 1359) ermite orthodoxe qui fut archevêque de Thessalonique :
"Certes, ceux qui sont divinisés ne sont pas simplement améliorés dans leur nature, mais ils reçoivent en outre cette divine énergie : l’Esprit Saint lui-même, ….
Mais, s’il en est ainsi pour les saints comme il en est pour toutes les créatures, c’est à dire si Dieu, selon ses habiles réflexions, créait la sainteté dans les saints de la même façon qu’il crée dans les autres êtres les qualités qui leur conviennent, quel besoin du Christ et de sa venue sur terre ? quel besoin, encore une fois, de l’Esprit insufflé, envoyé et établi à demeure dès le commencement ? En effet, il aurait été en nous aussi bien que dans l’univers, et Dieu n’en serait pas moins créateur et déificateur." (cf. - De la divine et déifiante participation ou De la divine et surnaturelle simplicité, 3).
Que reste-t-il de ce mysticisme réaliste, d’inspiration platonicienne et plotinienne (néoplatonicienne) ?
Rien ; celui-ci fut "balayé" par une mystique anthropocentrique, souvent exprimée par des discours de plus en plus alambiqués, abscons :
"Là où, fort et vivant, Dieu, le but de toute vie de l'esprit, se dresse devant les âmes, son absoluité se communique d'une façon toute spontanée aux expériences vécues, aux énoncés et aux options se rapportant à Lui. Cela vaut pour toutes les formes de religion, aussi bien pour celles qui sont grandes et sublimes que pour celles qui sont confuses et indigentes. Toutes pensent être absolues dans leur propre manière d'être ; elles en ont le droit aussi longtemps que n'a pas disparu leur confiance spontanée en elles-mêmes ...
L'absoluité naïve des religions historiques naissantes n'est donc rien d'autre que le lien intime et profond qui unit les porteuses de la révélation, au Dieu s'exprimant en elles ; cette légitimité des prétentions spontanées à la validité se mesure à la force rédemptrice et libératrice qui émane de la croyance en elles.",
"L'existence de Dieu et son activité ne doivent pas être vues ou prouvées à partir du monde, de la nature ou d'un petit fragment de l'histoire terrestre qui nous serait connu … ; ... Dieu peut seulement se faire connaître par Lui-même grâce à la sensation intérieure et à la certitude du tout des choses et de son être que nous appelons sentiment religieux ou sensation religieuse et que précisément nous sentons clairement comme la présence de Dieu en nous." (cf. Ernest Troeltsch qui inspira le néo-protestantisme du début du XXe siècle – extraits d’un texte publié en 1913 sous le titre : Révélation).
Soyons clairs et précis.
Nous pouvons désormais argumenter, avec force et assurance, l’implication permanente dans le monde, d’une entité créatrice qui bien que de caractère divin n’est pas omnipotente, ne serait-ce que parce qu’elle ne peut surmonter des contraintes universelles et qu’en nous, elle doit œuvrer pour savoir et chercher pour savoir davantage.
Cette non omnipotence conduit donc à postuler par nécessité, une référence absolue, un Pouvoir Transcendant Suprême que nous nommons Dieu.
Ainsi et hélas, de Dieu nous ne savons rien de plus !
Mystérieusement aussi, cette entité créatrice délègue à chaque homme, une infime part de sa responsabilité dès lors qu’elle se reconnaît dans le je (moi, ego, sujet, esprit).
En particulier, l’homme ne pourrait pas avoir conscience du monde sans qu’émergent de son état de conscience, d’incessantes révélations plus ou moins précises et subtiles.
D’ailleurs, la première de ces révélations, n’est-elle pas celle qui permet au bébé, vers quelque vingt mois, de prendre conscience de lui-même en se reconnaissant dans un miroir ?
Mais alors, est-ce faire preuve de panthéisme lorsque l’on considère que Dieu, l’entité créatrice de caractère divin (le "Divin") en charge de la dynamique universelle et l’univers sont en interaction permanente ?
Certes non.
Dans le cybermonde de caractère sacrificiel où nous évoluons, interfèrent en permanence, ce qui est réel et ce qui est potentiel, physique et spirituel, immanent et transcendant, temporel et éternel,
c’est pourquoi le monde n'est pas Dieu, pas plus que le "Divin" n'est matière, pas plus que le "Divin" n’est Dieu !
Bien évidemment, les théories scientifiques et les discours philosophiques et théologiques ne permettront jamais de "pénétrer" les domaines, les "ordres", les "essences", selon nous les Pouvoirs unitaires, dont sourdent les pouvoirs et les interactions qui, de toute éternité, permettent d’établir le monde dans sa diversité ; nous voulons parler :
- de l'entité sans forme et sans structure, du Pouvoir unitaire dont émergent les énergies et la matière, c’est à dire de l’énergie universelle dont tous les scientifiques parlent sans en rien connaître,
- et de l'ordre de caractère divin, du Pouvoir unitaire transcendant dont relève l'entité créatrice qui se reconnaît en nous, théorise et discourt.
Seules quelques relations d’implication du "Divin" dans le monde, sont accessibles à l’entendement conscient.
A nous de les rechercher et de les prendre en compte pour tendre à la plénitude de notre vie spirituelle.
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Comment
Que vous suggère cette théorie ?
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Posted by Stacy Esch on November 6, 2023 at 8:15pm 10 Comments 0 Likes
Is an artist's "vision" primarily a product of experience or imagination? I don't want to pursue the simple answer that it's both. Is it primarily one or the other, of if it's just plain old both, how do they interact to create an imaginary world?
Is it true that some people have more artistic vision than others, or is this kind of seeing equally available to all?
Posted by Clare Davis on November 6, 2023 at 8:15pm 0 Comments 0 Likes
In the beginning of August 2008 I was doing great. I went to the gym 3 times a week for 3 hours each time. I had lost weight and had a nice tone coming. I was nicely tanned with some help of the tanning beds. I rode my motorcycle back and forth to work and to the gym. In the middle of August a leg press came down on top of my head while i was trying to get it reset to the proper location so I would be able to use the equipment. I got very dizzy and had to go home, that was the end of my…
ContinuePosted by Martyn Davis on November 6, 2023 at 8:14pm 0 Comments 0 Likes
Driving through France can be a fantastic experience which you can never forget, and as always the rules and regulations between countries can differ, which is where we've composed a small list to help keep on the right side of the law and to help keep you safe!
Obviously, passengers have to wear seat belts, but one thing in France is different from some countries in that children under ten years old are not allowed to sit in the front passenger seat at all.
Another is, even if…
ContinuePosted by Tory Tilley on November 6, 2023 at 8:13pm 0 Comments 0 Likes
Read through bellow best tips an informatior respect what is the best juicer to buy
You will find few things you can do, for healthy for you than juicing daily will be. The juice naturally hydrates the body. It also supplies a person with essential vitamins, EFAs, fatty acids, carbs and proteins to help you function at your top. Read these tips to make juicing easier.
Remember to remove hard pits from fruits like peaches and cherries before sending them over the juicer.…
Posted by Jeanett Seale on November 6, 2023 at 8:13pm 0 Comments 0 Likes
En lo personal me gusta mucho esta dieta, tiene practicamente de este mundo. Hay aquellos que recurren a las pldoras de dieta y otras ideas para ayudarse a lograr el peso idela. La forma ms comn de La dieta de tres dias en necesidades diarias de caloras, grasas y nutrientes pueden diferir significativamente de persona a persona dependiendo de la edad, peso, sexo y otros factores.
As que al mantener tu consumo de caloras e incrementar las ests aqu, voy a enumerar lo que se dice qu…
Posted by Yolanda Bruner on November 6, 2023 at 8:12pm 0 Comments 0 Likes
If you're ready to find more info regarding UK Pension Service (Go To This Site) have a look at http://UKPension.co.za
Posted by Nickolas Caraballo on November 6, 2023 at 8:11pm 0 Comments 0 Likes
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Posted by Samuel Dunlap on November 6, 2023 at 8:11pm 0 Comments 0 Likes
Posted by Fina on November 6, 2023 at 8:10pm 0 Comments 0 Likes
Common Engines as well …
ContinuePosted by Sanjeev Saxena on November 6, 2023 at 8:10pm 0 Comments 0 Likes
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