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Déterminisme, normalité, contraintes universelles, liberté

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Déterminisme, normalité, contraintes universelles, liberté

Les "comportements" de la matière sont immuables mais les êtres ont quelques libertés ; que dire alors du déterminisme, des contraintes et de la liberté ?

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Latest Activity: Aug 2, 2013

Déterminisme, normalité, contraintes universelles, liberté




Déterminisme, Normalité, Contraintes universelles, Liberté


"Une intelligence qui, pour un instant donné, connaîtrait toutes les forces dont la nature est animée et la situation respective des êtres qui la composent, si d'ailleurs elle était assez vaste pour soumettre ces données à l'analyse, embrasserait dans la même formule les mouvements des plus grands corps de l'univers et ceux du plus léger atome : rien ne serait incertain pour elle, et l'avenir, comme le passé, serait présent à ses yeux. L'esprit humain offre, dans la perfection qu'il a su donner à l'astronomie, une faible esquisse de cette intelligence. Ses découvertes en mécanique et en géométrie, jointes à celles de la pesanteur universelle, l'ont mis à portée de comprendre dans les mêmes expressions analytiques les états passés et futurs du système du monde. En appliquant la même méthode à quelques autres objets de ses connaissances, il est parvenu à ramener à des lois générales les phénomènes observés, et à prévoir ceux que les circonstances données doivent faire éclore". (cf. Essai philosophique sur les probabilités).

Certes comme le remarquait P. S. Laplace, nous pouvons parfois prévoir ce qui est immuable dans notre monde d’incessantes créations et de comportements invariables, c'est-à-dire dans notre monde déterminé ou partiellement déterminé.
Dès lors, que pouvons-nous dire de ce déterminisme et des degrés de liberté qui lui sont associés ?


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En est-il comme l’écrivaient J. Monod ?:
"L’homme ne peut se leurrer de l’espoir qu’il participe à quoi que ce soit qui le dépasse. Il sait enfin qu’il est seul dans l’immensité indifférente de l’univers d’où il a émergé par hasard." (cf. Le hasard et la nécessité).

Nous ne le croyons pas, ne serait-ce que parce que nous participons à la dynamique universelle, notamment puisque nous sommes en permanence reconstruits de manière immuable et cohérente, par échanges de particules cosmiques,
et que le phénomène de la vie se révèle être une potentialité de l’univers actualisée dès que les conditions d’état d’une planète sont adéquates.

D’ailleurs, nous pouvons désormais reconnaître dans les êtres, en particulier dans les "briques de la vie" que sont l’ARN et l’ADN, les aboutissements singuliers (les actualisations) d’incessantes et universelles activités de création d’ordre transcendant,
actualisations qui elles mêmes, attestent le respect du sens, et dépendent de contraintes inexorables et insurmontables.
Ainsi et paradoxalement, le phénomène de la vie est "objet" (empreint) de déterminisme et de degrés de liberté,
et donc de normalités et d’anormalités.


Normalité et anormalité

"Mais direz-vous, personne ne fait de sacrifices à la folie, personne ne lui érige des temples. Je vous l’ai déjà dit, je suis un peu surprise (il s’agit de la folie) de tant d’ingratitude....
Il faut que la folie jouisse d’une grande faveur dans le ciel, puisqu’on lui remet tous les jours des fautes qu’on ne pardonnerait jamais à un sage. Aussi, quand la sagesse a fait faire quelque sottise à un homme, il l’attribue aussitôt à la folie, et se met sous la protection de cette bonne déesse." (cf. L’éloge de la folie - Érasme - 1469, 1536).


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A propos du normal et de l’anormal qui expriment aussi, de manière singulière, le caractère relatif de l'interprétation des perceptions, laissons encore parler la folie :
" ... N’attendez de moi ni définition, ni division de rhéteur. Rien ne serait plus déplacé. Me définir, ce serait me donner des bornes, et ma puissance n’en a point....
Je ne suis sortie ni du Chaos, ni des Enfers ; je ne dois le jour ni à Saturne, ni à Japet, ni à aucune de ces vieilles divinités de rebut. C’est Plutus qui fut mon père, ce Plutus qui, n’en déplaise à Homère, à Hésiode et au grand Jupiter même, est le père des dieux et des hommes ; ce Plutus qui, aujourd’hui comme autrefois, bouleverse à son gré et met sans dessus dessous toutes les choses profanes et sacrées ; ce Plutus qui conduit à sa fantaisie la guerre, la paix, les empires, les conseils, les tribunaux, les assemblées des peuples, les mariages, les traités, les alliances, les lois, les arts, le sérieux, le plaisant, ...., je perds haleine....
En un mot, sans moi, vous ne verrez dans la vie aucune liaison agréable ou permanente. Le monarque deviendra bientôt insupportable à son peuple, le valet à son maître, la suivante à sa maîtresse, le disciple à son précepteur, l’ami à son ami, le mari à sa femme, l’hôte à son hôte, le camarade à son camarade, s’ils ne sont occupés sans cesse à se bercer mutuellement des douces illusions de l’erreur, de la flatterie, de la complaisance, ou de quelque autre agréable folie....

Il y a donc deux sortes de démence.
Il en est une, fille affreuse des enfers, que les cruelles Furies répandent sur terre, toutes les fois qu’elles jettent leurs horribles serpents dans les cœurs des mortels, pour y souffler les fureurs de la guerre, la soif insatiable de l’or, l’amour honteux et criminel, le parricide, l’inceste, et tous les autres crimes de cette espèce...
Il en est une autre, bien différente de la première, qui est destinée à faire le bonheur de tous les hommes. Elle consiste dans une certaine illusion délicieuse qui s’empare de l’âme et lui fait oublier toutes les peines, toutes les inquiétudes, tous les chagrins de la vie...
Peut-on trouver des hommes plus fous, et par conséquent plus heureux que ceux qui croient qu’en récitant chaque jour certains versets des psaumes, ils ne manqueront pas d’aller au paradis ? Quelque chose d’aussi fou et d’aussi plaisant, ce sont ces saints que l’on érige en protecteurs des différents pays. Chaque petite contrée a son patron, qu’elle honore avec des cérémonies particulières, et qui a aussi ses vertus toutes particulières. L’un par exemple, guérit du mal de dents, l’autre soulage les femmes en couches ; celui-ci fait rendre les choses volées, celui-là préserve du naufrage, un autre protège les troupeaux, et ainsi du reste." (cf. L’éloge de la folie).

Il est vrai, comme le remarquait si justement Blaise Pascal, "les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou, par un autre tour de folie, de ne pas être fou".

*
Est qualifié de "normalité" tout ce qui est le plus communément reconnu et admis, comme bon, bien.
Exprimé plus précisément, la normalité recouvrirait tout ce qui se révèle nécessaire et suffisant au bon développement de l'individu, de son espèce et du phénomène de la vie,
et du point de vue philosophique, voire théologique, la "normalité" correspondrait à tout ce qui permet une dynamique équilibrée et cohérente des comportements physiques et psychiques.
Pouvons-nous nous satisfaire de cette seule définition ?
Non.

Toute dynamique présuppose, en effet, des ruptures d'équilibre, à l’état potentiel, représentatives de degrés de liberté, et c'est pourquoi à la normalité demeure toujours associée une "dose" plus ou moins importante d'anormalité,
une non - normalité que l'individu doté d'un état de conscience, se doit, parfois, d’annihiler dans le cadre de ses pouvoirs et de ses responsabilités.

Comme non normalité, à l’état potentiel, citons, par exemple, l'"aspiration au très grand" qui incite aux actions extraordinaires.
Ainsi, en toute civilisation cette aspiration au dépassement conduisit l'homme,
aux actes démesurés comme les constructions mégalithiques, les sept merveilles du monde, les cathédrales, les gratte-ciel, le machinisme, les projets spatiaux, Internet, ....,
aux comportements déraisonnables tels les myriades de "sacrifices" qui, tout au long de notre histoire, résultèrent de régimes sanguinaires, d'idéologies outrancières, de besoins de liberté, ...,
sans oublier les avancées scientifiques nées de "prodigieuses" intuitions.

Or que présupposent, quant aux causes primordiales, ces faits extravagants ?
Faut-il tout bonnement conclure qu'ils découlent de désirs profonds teintés d’un soupçon de folie ?,
désir de montrer sa puissance, désir de fuir la condition de mortel, ...., et même, désir de ressembler à Dieu.

*
Les maladies (qui sont des anormalités) furent longtemps considérées comme les résultats de "chocs" physiques ou d’"agressions" biophysiques (virus, microbes, bactéries),
désormais, elles sont également reconnues dépendre parfois de l'état psychique du patient.

Ainsi, que penser de celui d'un individu qui apparemment sain de corps et d'esprit, a cependant une peur bleue de la plus petite araignée ?
Cette peur ne résulte-t-elle pas d'une anomalie psychique provenant, non pas d'un défaut structurel majeur du cerveau, mais d'un "défaut de construction des imageries cérébrales virtuelles" qui servent de référentiel ?
Certes.
La désespérance qui conduit les adolescents au suicide, et les déséquilibres psychiques liés à l'absorption de drogues,
sont, par exemple, les expressions type de ces inadéquations entre les référentiels virtuels qui meublent le domaine de l’abstraction et la réalité.

Désormais nous savons aussi, que la personne qui a peur de certains animaux réagit, de manière innée, à leurs images présentées par voie subliminale (réactions quantifiées par la mesure de la conductance cutanée).
Nous savons également que ces inadéquations lorsqu'elles sont exprimées par des peurs et des phobies, peuvent être tempérées, voire annihilées par quelques leçons explicatives qui permettent de restructurer les références cérébrales abstraites,
des restructurations qui nécessitent, ipso facto, la modification des liaisons synaptiques (des liaisons entre les neurones).
Il n'est donc pas étonnant que le "manque de réalisme" de références cérébrales virtuelles puisse conduire à des dépendances et parfois, à des maladies.

En outre, puisque nous avons des relations avec la biomasse et le réel, en quoi ces non-harmonies, ces inadéquations entre les imageries virtuelles qui servent de référentiels, et le réel, concernent-elles les différents niveaux structurels du corps, y compris le niveau quantique ?
Songez aux "évènements quantiques" comme les particules élémentaires, qui constituent le fondement de notre identité physique et nous enracinent dans l’univers.
Problématique subtile qui ne semble guère intéresser les philosophes, et à laquelle il est bien difficile de répondre.

Nous postulons néanmoins, qu'il existe des limites à l'impact du quotidien sur le primordial,
une compréhension que nous étayons volontiers par le fait qu’il existe des structures biologiques pratiquement inviolables et que le nombre de voies évolutives est limité.
D’ailleurs, Platon fut très probablement sensible à cette contrainte (à cette non liberté) lorsqu’il imagina son monde des formes éternelles ; notons qu’il en est différemment pour les concepts et les idées, particulièrement pour les anticipations et les rêves qui nourrissent et meublent le domaine de l’abstraction.
Que ne fait-on pas en rêvant ?, au cours de ces voyages virtuels !

D’autre part, puisque les "anormalités" sont souvent l’aboutissement des incessantes activités de recherche qui ont lieu dans les cellules, nous sommes convaincus que certaines "non-normalités" concernent le devenir de notre espèce.
Nous pensons par exemple, à l'"ADN rebut" qualifié ainsi parce qu’il n'intervient pas, semble-t-il, dans les actuels processus de vie.

Dès lors, gardons-nous des monistes comme Binswanger, l'initiateur de l'analyse existentielle, et de leurs attendus simplistes selon lesquels l'anormalité est le fruit d'expériences de la Nature.
Nous n'avons cesse de l’argumenter, la Nature, de par son seul ordre physique, n’est pas un "opérateur" disposant des facultés qui permettent de reconnaître, juger, choisir, ..., respecter des repères de valeur comme les durées ces intervalles qui ne sont pas de l’espace.
En revanche, la dynamique de la Nature demeure conditionnée par d’incessantes recherches de la nouveauté qui présupposent un extraordinaire foisonnement de flux d'informations et d'organisations de processus à la discrétion d’une entité créatrice maître du sens.

A propos de la nécessaire maîtrise des repères de valeur, notamment des durées, citons deux anormalités, la progenèse ou hypomorphose (maturité sexuelle précoce) qui s’accompagne d’arrêts de la croissance, et à l’inverse, l’hypermorphose qui permet des croissances prolongées.
Ces deux hétérochronies sous-tendent en effet, des prises en compte anormales de durées lors du développement de l’individu.
Cependant, là encore, gardons-nous des discours désormais banal, du genre :
"Certains gènes déterminent la chronologie des divisions de nombreux types cellulaires, par exemple les divisions qui caractérisent la chronologie du développement.".
Les gènes ne déterminent rien, ne font rien, ils permettent de déterminer et de faire !

Plus précisément, les gènes sont des segments d’ADN constitués, en moyenne, de 45.000 bases de types : A – adénine, T – thymine, G – guanine, C – cytosine, soit 15.000 codons (ainsi, l’ADN humain comporte quelque 30.000 gènes ce qui correspond à environ 450 millions de codons).
Ils sont séparés par des structures moléculaires dites inter géniques tel les exons qui permettent de fabriquer des protéines suivant des informations et des organisations de processus génétiques extrêmement précises, et les introns qui seraient sans action.

Vous l’avez remarqué, nous parlons de structures moléculaires biologiques qui permettent de fabriquer et non, comme le disent les biologistes, de structures qui fabriquent car nous estimons que la reconnaissance, les jugements, les choix, …, et les décisions relèvent d’un ordre transcendant et non de l’ordre physique de la matière.

*
Interrogeons-nous à propos des assuétudes, des addictions, ces émergences d’anormalités dans la normalité, qui se manifestent parfois, après avoir vécu des expériences existentielles particulières.

Ces non normalités ne sont pas tout bonnement des :
"champs de conduites caractérisées par des actes répétés dans lesquels prédomine la dépendance à une situation ou à un objet matériel qui est recherché avec avidité",
comme le dit Pedinielli sans préciser, remarquons-le, ce qui est primordial dans de tels champs.

Elles présupposent des incitations d'ordre transcendant et des facultés de même ordre,
des incitations qui lorsqu'elles ne sont pas "contrôlées" conduisent souvent à la démesure ou (et) à la dépendance,
Les exemples abondent, citons :

- les toxicomanes qui, désireux de fuir les contraintes et les aléas de l’existence, tentent de rejoindre des mondes virtuels étranges en absorbant des substances qui provoquent des déséquilibres psychiques.
Mais pourquoi ont-ils l'impression de vivre différemment ?
Est-ce uniquement parce qu'ils rêvent ?
C’est plus que cela.
Du fait d'inadéquations majeures entre leurs perceptions sensorielles et les imageries cérébrales virtuelles qui leur servent de références, leur domaine de l’abstraction est en partie déconnecté du réel, et des dysharmonies entre leur psychisme et la réalité, apparaissent.
Corrélativement, les organisations de processus à effet biologique et de processus à effet comportemental qui permettent les équilibres existentiels, perdent leur efficience ce qui provoque des dysfonctionnements physiques et psychiques.

- les boulimiques, ces "toxicomanes de l'excès" (de la nourriture, des achats, des comportements à risques, ..., voire de la sexualité),

- les anorexiques qui, privilégiant sans cesse un idéal, refusent de s'alimenter (par exemple, certaines femmes qui veulent absolument ressembler aux top-modèles),

- les joueurs invétérés qui, tout d'abord intéressés par le monde des jeux, puis progressivement de plus en plus assujettis, se trouvent face à des contraintes sociales rapidement insupportables et sont souvent l’objet d’états pathologiques,

autant de comportements qui s'accompagnent d'un "enfermement" de l’individu dans le monde abstrait qui lui sert de référence, monde de virtualités qui comporte des non-normalités conduisant au rejet de certaines réalités.

Nous voici donc assez éloignés de la compréhension freudienne selon laquelle la plupart des désirs intenses découlent de frustrations primitives, par exemple, les frustrations associées au complexe d’Œdipe.

Bien évidemment, nul ne peut nier que l'appel à la création par voie sexuelle, est, parmi les besoins innés, celui qui mobilise le plus, l'ensemble des êtres.
Néanmoins ce fait incontestable traduit une "motivation plus essentielle" : créer, 
un impérieux devoir que doit assumer l'entité d’ordre transcendant, impliquée dans le monde.
Cependant, pourquoi cette entité de caractère divin, est-elle non omnipotente ?

Les théologiens du troisième millénaire ne pourront pas ignorer cette problématique !

*
Les références qui "meublent" le domaine de l’abstraction jouent, bien évidemment, un rôle majeur dans la conduite des équilibres de vie, tant physiques que psychiques. 
Dès lors, ne nous étonnons point que tel psychologue privilégie l'impact négatif des frustrations et des traumatismes subits au cours de l'enfance,
et que tel autre mette en exergue les "appels" au plaisir (à la libido), ou le besoin de "dépasser" par l'action, les situations culpabilisantes.
Ne nous étonnons pas davantage que les neurobiologistes soulignent l'impact sur les comportements, de molécules médicales comme la sérotonine.
Néanmoins demeurons vigilant et critiques face à leurs discours car actuellement, ceux-ci ignorent, taisent, les causes primordiales des phénomènes.

Considérons la sérotonine précédemment citée, et son effet modérateur.
Est-elle active en raison de ses seules propriétés physico-chimiques ?
Nous devons le répéter sans cesse, les molécules médicalement actives le sont plus en raison des informations et des organisations de processus à effet biologique et de processus à effet comportemental qu'elles permettent de mémoriser et de diffuser, que du fait de leurs propriétés physico-chimiques.

Insistons davantage en évoquant le vaste ensemble d’anormalités singulières et assez communes de nos jours, nous voulons parler des TOC (troubles obsessionnels compulsifs).
Ces troubles en effet, peuvent être traités,
- soit par des molécules bio actives (chimiothérapie),
- soit en inculquant d’autres compréhensions et références de valeur qui permettent, non seulement une réorganisation du réseau synaptique,
mais également, et cela n’est jamais dit, qui permettent l’élaboration de nouvelles structures virtuelles dans le domaine de l’abstraction (psychothérapie),
ce qui confirme d’ailleurs, le caractère dual des êtres.

La mémorisation du "sens" et sa diffusion apparaissent dès lors, une fois de plus, comme les moyens clé qui ont permis l’apparition du phénomène de la vie et permettent encore son développement.

Quelques TOC relèveraient d'anomalies perturbant la transmission de signaux à effets comportementaux, anomalies observées au niveau des liaisons synaptiques (nombre de TOC sont désormais reconnus dépendre d'anomalies intéressant l'"organisation" des noyaux sous-corticaux).
Cependant, gardons-nous à nouveau des attendus scientifiques actuels.
Ne lit-on pas à propos de la sérotonine ?, sic :
"Tout se passe comme si les influx nerveux du réseau neuronal qui utilise la sérotonine pour transmettre l'information, étaient ralentis …".
Peut-on croire que le réseau neuronal "utilise" des molécules, en l'occurrence la sérotonine baptisée de surcroît : neuromédiateur ?
Non, un non sans appel ; ce réseau, de par sa seule nature biophysique (son seul ordre physique), n'est aucunement un opérateur doté du pouvoir de juger, de choisir, …, de décider et d’utiliser.

L'étude des TOC et des phobies montre également que ces anormalités tant physiques que psychiques, relèvent d'"actualisations différentes de mêmes potentialités génétiques" puisqu'ils concernent toutes les ethnies, les hommes comme les femmes, et ce, dans toutes les catégories sociales.
En outre, une même altération bio physique, en particulier chromosomique, observée sur divers individus ne se traduit pas obligatoirement par de mêmes effets (de mêmes maladies) et peut, parfois, être corrigée par des modifications génétiques.
Citons les expériences menées sur la mouche à vinaigre (drosophile) qui montrent que des irrégularités structurelles de son œil dues à certains mutagènes, peuvent être annihilées par le moyen d'autres mutagènes.

Parfois même, certains TOC concernent des situations (des problématiques) totalement virtuelles (qui n’ont pas été vécues) ; citons la peur bleue d'être contaminé par des radiations atomiques ou d’être atteint par des microbes, des virus ou des bactéries pathogènes.

Pour plus d’informations, sachez qu’outre les quelque 6500 phobies actuellement reconnues :
phobies envers les animaux, le sang, l'avion, certains domaines comme les espaces clos...,
plus de trois cent vingt troubles mentaux sont aujourd’hui répertoriés dans un document international intitulé DSM (en français : manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux).

Gardons-nous donc des psychanalystes et des philosophes qui considèrent, à l’instar de Freud, que les phobies et certains troubles mentaux n’expriment qu’un conflit profond, inconscient, entre l'individu et le réel (objets, phénomènes, …).
N’est-il pas courant de lire à propos de ces anormalités ? :
"ce sont les résultats de défenses innées (inconscientes) destinées à protéger le moi.".
Encore faut-il s’interroger sur la vraie nature du "moi" ?!,
sur l’ordre du je (moi, ego, sujet, esprit) sous le couvert duquel l’entité qui nous anime, se reconnaît,

cette entité créatrice qui gère nos équilibres, notamment psychiques, et organise nos défenses immunitaires.

Il s’agit d’une problématique essentielle qui ne peut être ignorée même lorsqu’elle masquée par des formules lapidaires émises par des psychanalystes de renom.
Les exemples abondent :

- "l'inconscient s'interpose là où le je ne l'attends pas".
Or, le non-conscient (l'inconscient) ne s’interpose pas, ce n'est pas un opérateur mais un état de connaissances intériorisées qui est le fruit d’activités transcendantes et d’activités physiques.

- "le sens a pour support le sujet".
Répétons-nous à nouveau, le sujet (le je, moi, ego esprit) n'est point support du "sens" puisqu'il en juge et en use, puisqu'il le transcende et s'en révèle maître.

*
Pour conclure à propos de la normalité et de l’anormalité :
"ce que l'on nous enseigne est si peu de chose, et pour la plupart si peu croyable, que nous ne pouvons avoir aucune espérance de nous approcher de la vérité qu'en nous éloignant des chemins actuellement suivis". (Paraphrase d’un texte de Descartes - Les passions de l'âme - Article 1).
Nous n'en sommes plus aux temps quand les Grecs imaginaient l'"anhomalos" comme le réceptacle d'anormalités imprévisibles !

A la "normalité" demeure toujours associé un peu de non-normalité ; de ce fait, la normalité n'est pas simplement ce qui est "socialement normal", ni un état idéal de bien être, parfait et définitif.
Quant au couple indissociable "normalité - anormalité", c’est un bipôle de valeur de caractère antonyme,
un parmi les multiples qui, émergeant de l’état de conscience et tel de véritables auras éclairant le quotidien, permettent de prendre en compte les expériences passées afin d’anticiper le devenir.

Ce couple atteste également l’existence :
- et d’un déterminisme qui affecte toutes les évolutions, celles de la matière inerte comme celles du phénomène de la vie.
Considérons par exemple, le déterminisme génétique ; nous devons en effet reconnaître que tous les comportements, y compris ceux à risques, dépendent, en partie, des organisations de processus à effet biologique et de processus à effet comportemental constamment diffusées dans le corps,
processus qui bien qu’échappant à notre entendement conscient, sont néanmoins à la discrétion d’une entité créatrice unique qui les élabore et les utilise.
- et de degrés de liberté qui permettent la diversité du monde ; les évolutions des espèces et les comportements des êtres l’attestent à souhait.

En cela le couple "normalité - anormalité" est riche d’enseignements philosophiques et théologiques.
Ainsi, nous savons désormais que les anormalités (les "non - normalités") ne résultent pas de l'action de quelque esprit maléfique (diable, Satan), sur le seul genre humain.
Nous savons aussi que l’entité créatrice qui de toute éternité doit conduire l’univers, n’est pas omnipotente !


D’autres manifestations du déterminisme, sont bien évidemment exprimées de manière singulière, par les contraintes universelles.


Contraintes universelles


Soyons-en conscients, les sciences, seules, ne permettront jamais d’atteindre les causes primordiales qui sont à l’origine de l’extrême diversité du monde, d’autant plus que malgré les incessantes recherches des savants, aucune théorie physique qui permettrait de révolutionner notre entendement du réel, n’a été émise depuis plus d’un demi siècle.
Rappelons en outre, que les lois et leurs formules physiques, chimiques et mathématiques, n’ont pas de pouvoir ; elles ne sont que les symbolisations singulières et contextuelles de comportements immuables, et qui dit comportements immuables sous-entend : contraintes inexorables sans aucun degré de liberté.
Voici celles qui nous paraissent les plus remarquables,

- les constantes universelles bien que celles-ci soient rarement reconnues comme des contraintes (les énumérer ne conforterait guère plus notre discours).
Néanmoins, à leur propos, soyons critiques envers les physiciens qui tentent de nous faire croire que si elles étaient différentes, l’univers ne serait pas le même.
Les constantes universelles sont les fruits de contraintes inexorables.
Il convient donc de dire, à l’inverse de ces scientifiques :
si l’univers était autre, les contraintes universelles seraient différentes,
mais aussi, grand mystère, le monde est ce qu’il est, et il ne peut en être autrement !

- la contrainte de type relativiste, qui nous conduit à juger et à choisir en fonction de critères de valeur de caractère antonyme : positif - négatif, ..., vrai - faux, ..., bien – mal,

- les modes d’agencement invariants comme les similitudes universelles et les invariances d’échelle.
Pourquoi ces modes ?
N’est-ce point parce qu’ils dépendent (ces schémas type d’évolution), eux aussi, de contraintes universelles inexorables et insurmontables ?
Nous en sommes convaincus.
En d’autres termes, dans l’univers tout n’est pas possible ; ainsi, nous savons que les quelque 10.000 évènements quantiques détectés ou imaginés par les physiciens (pour 7 à 8000 noyaux envisageables, 2000 noyaux plus ou moins reconnus et environ 250 noyaux stables ) ne permettent de faire qu’une bonne centaine d’éléments chimiques (oxygène, hydrogène, fer, …).

Curieusement donc ces invariabilités "traversent" tous les niveaux de structuration de la matière et "cohabitent" avec les brusques changements structurels (les sauts structurels) qui caractérisent la dynamique universelle.
Citons par exemple, les transformations de phénomènes en deux post-phénomènes (et non en deux sous-phénomènes ou sous-systèmes comme cela est généralement dit).
Mais alors, comment expliquer ces duplications ?
Faut-il se satisfaire du discours scientifique actuel ? du genre :
"L’invariabilité d’échelle suggère que des solutions de l’équation généralisée de Schrödinger, agissant dans l’espace standard ordinaire, conduisent à des duplications spontanées lors d’une augmentation de l’énergie du système.".
Evidemment, une solution d’équation, voire des équations, des lois et des principes, ne peuvent agir ; néanmoins nous retenons l’idée d’accroissement.
Nous postulons même, que ces dédoublements sont des contraintes corrélatives d’accroissements substantiels non seulement d’énergies mais aussi d’informations et d'organisations de processus dans la matière.
Pensons au dédoublement qui caractérise les cellules mâles et femelles !

- les états critiques qui apparaissent lors de la complexification de la matière et qui, reconnus chaotiques, sont symbolisés sous le couvert de paramètre d'ordre, d'exposant critique, de longueur de corrélation, ... ,
états souvent situés dans un espace où les voies d’évolutions sont différentiées.

- les états répétitifs transposables (baptisés "attracteurs") qui caractérisent la dynamique des phénomènes.
Ces états forment parfois, des ensembles cohérents ; par exemple, les structures "clé" qui permettent la complexification de la matière.
Parmi celles-ci, citons les quatre pôles structurels immuables que sont les matrices génétiques : Adénine, Cytosine, Guanine et Thymine.

- l'exceptionnelle propension du carbone soit à "adopter", soit à "prêter" des électrons périphériques.
De ce fait, quelques composés du carbone, de par leur propriété de complexification à l'extrême, sont les molécules fondamentales qui permirent l’apparition de la vie, qui permettent la vie,
ce qui montre à l’évidence, l'étroitesse du couloir qui mène au monde vivant.
Certes le silicium, le germanium, l'étain et le plomb présentent aussi ce particularisme mais à un degré moindre, rendant ainsi rédhibitoire l’élaboration de structures animées fiables.
L’existence de tels passages obligés, atteste également de contraintes universelles limitant le nombre de processus d’évolution possibles.

- l'impérieux rôle de l'eau sous forme liquide, pour les structures vivantes,
et celui de quelques éléments chimiques en très petite quantité, comme le molybdène, le sélénium, l'iode et le tungstène.

- le processus spécifique, voire incontournable, de transmission d’énergie propre au phénomène de la vie.
En effet, le "travail physique" effectué par les individus est rendu possible par une réaction chimique type ; il s’agit de l’hydrolyse d’un curieux vecteur d’énergie : la molécule d’Adénosine TriPhosphate (ATP en langage de spécialistes),
hydrolyse qui conduit à la formation de diphosphate (ADP) et de phosphate.
Pourquoi existe-t-il un tel moyen de transmission de l’énergie chez (pour) les êtres ?
Ce choix, bien évidemment, n’est pas le fruit du hasard.
Le hasard, souvent reconnu comme cause de la diversité des choses et des êtres, traduit en réalité, notre petit entendement du monde, un fait qui est aussi une contrainte inexorable.

Ce choix ne dépend pas davantage de la Nature comme le disent de nombreux biologistes. (cf. Why nature chose phosphates ? - Pourquoi la Nature a-t-elle choisi les phosphates ? - Frank Westheimer).
La nature n’est pas un opérateur, mais un ensemble d’actualisations de potentialités,
actualisations qui sont représentatives d’activités de création d’ordre physique et d’activités de création d’ordre transcendant.
Par exemple, la dynamique de la Nature nécessite la prise en compte permanente de repères de valeur, comme les durées ces intervalles qui ne sont pas de l’espace mais d’ordre transcendant.
D’ailleurs, toute dynamique présuppose des facultés qui permettent de reconnaître, choisir, …, agir,
et atteste d’un dessein primordial, de déterminisme et de contraintes.

- le mode de structuration de l’ADN.
L’ADN est structuré sous forme d’une double hélice, rarement sous forme d’une seule, sauf pour quelques virus ; il en est de même pour l’ARN, ancêtre de l’ADN.
Dès lors comment ne pas voir dans cette configuration, la seule qui permette d’assurer, au mieux, la fiabilité et la réplication du patrimoine génétique, et en cela comment ne pas voir également en elle, une singulière et impérieuse contrainte qui permet le développement du phénomène de la vie ?

- le rôle des enzymes.
Selon C. de Duve (Nobel) :
"Le protométabolisme ne bénéficiant pas du support d’enzymes, doit nécessairement avoir été fort différent du métabolisme qui repose entièrement sur des enzymes. Et, cependant, le métabolisme ne pourrait pas être apparu sans reprendre nombre de voies du protométabolisme, ou du moins, des substances qui y participent….. Non seulement les enzymes ne sont sélectionnées que si elles s’inscrivent dans le protométabolisme, comme on l’a fait valoir, mais les réactions du protométabolisme ne sont reprises dans le métabolisme que pour autant que naissent et soient sélectionnées les enzymes qui les catalysent. En d’autres termes, protométabolisme et enzymes se sélectionnent mutuellement. Il s’en suit que l’apparition des premières enzymes pourrait avoir créé un important goulet dans le développement de la vie, un passage clé de ce qui a pu être un protométabolisme « sale » à un métabolisme plus « propre »." (cf. Singularités).

Or, ces propos ne sont acceptables que pour le discours scientifique car,
d’une part, il s’agit plus que d’un passage clé mais d’un passage obligé (d’une contrainte) à l’instar du passage par l’élément carbone et par l’eau pour que le phénomène de la vie émerge,
d’autre part, l’expression protométabolisme et enzymes se sélectionnent mutuellement s’avère, pour l’esprit en quête des causes primordiales, une dérive majeure de l’entendement ; en effet, le protométabolisme est un processus, et les enzymes sont des ensembles de molécules qui, de par leur nature (ordre) physique, ne peuvent pas reconnaître, juger, …, sélectionner et agir.

- la permanence de certaines espèces.
Les procaryotes (les bactéries) qui sont des modes de vie primitifs, constituent en effet la "grande masse" des êtres.
Les bactéries occupent tous les espaces comportant de l'eau à l'état liquide, même ceux soumis à de fortes pressions (en dessous cependant de températures élevées).
A titre indicatif, quelques grammes de terre en recèlent des milliards et elles constituent, en poids, environ 3% de notre corps (la plupart, en association interactive avec l'organisme, sont indispensables à nos équilibres de vie ; pensons aux bactéries qui constituent la flore intestinale).

L'omniprésence de l'état bactérien relativement inchangé depuis quelque 3 milliards d'années et, dans une moindre mesure, l'extraordinaire variété des insectes (environ un million d'espèces répertoriées pour seulement 4.000 espèces de mammifères), confirme donc amplement, que l'objectif apparent manifesté par le phénomène de la vie :
"sans cesse plus de complexité", connaît des limites,
et, ipso facto, que toutes les voies d’évolution ont leurs contraintes.

- les pertes inéluctables d’informations qui affectent les perceptions, quelles qu'elles soient, lors de la traversée des organes sensoriels ; il s’agit d’une contrainte inexorable.
Par bonheur néanmoins, les êtres peuvent vivre en ne connaissant que quelques vérités relatives et suffisantes !

- le caractère fractal et subordonné des composants de l’univers.
Songez à la structuration des atomes et des molécules,
aux phylums,
même, aux liens transcendants (logiques ou non) qui permettent la cohérence des structures abstraites comme les pensées.

- les latences qui affectent les évolutions du phénomène de la vie et corrélativement, celles du psychisme.
Citons, par exemple,
les milliers d’années de quasi non apport créatif important, qui séparèrent l’ère des pierres grossièrement taillées, de l’ère des premières pointes de flèches,
ou le fait que le bébé homme n’a conscience de lui-même qu’à l’age d’environ 18 mois après que les premières expériences vécues, aient permis de développer suffisamment la structuration de son cerveau.
Ces latences sont ainsi, des exemples patents de servitudes, de contraintes que l’entité créatrice qui anime les êtres, ne peut annihiler.

- le caractère sacrificiel de la dynamique universelle.
Songez aux innombrables et incessantes luttes, plus ou moins mortifères, qui se déroulent à tous les niveaux structurels des êtres.
Songez également au fait que nous sommes obligés de consommer des êtres, les plantes et les animaux, tout en essayant de pérenniser la vie.
Nous pouvons même dire que l’existence d’un individu, impose d’incessantes activités de création, des conflits permanents et des mises à mort nécessaires.
Quelle mystérieuse gageure !

*
Les contraintes dont dépend la dynamique évolutive de l’univers, sont encore nombreuses, néanmoins poursuivre leur énumération ne conforterait guère plus notre discours.
Bien évidemment, ces contraintes ne résultent pas de coïncidences systématiques ni de "bricolages malheureux", et ce ne sont pas les théories purement scientifiques qui permettront jamais, d'en cerner les causes primordiales.

Pour cela, et notamment à propos du déterminisme, de la normalité et des degrés de liberté, voire du hasard que nous pouvons associer,
nous devons analyser les phénomènes avec une très grande ouverture d’esprit et une extrême rigueur sémantique.
Les théories scientifiques et philosophiques, souvent colportées par des maîtres à penser trop imbus de leurs connaissances, peuvent alors être lues sous de nouveaux éclairages.
Ainsi :

"Au déterminisme toujours partiel …, correspondent étroitement l'usage et le domaine de validité de la loi scientifique, sur lesquels il n'y a pas de débats." (cf. J. Ullmo - La Pensée scientifique moderne).
Il est vrai, nous dirons même, qu’il n’y a jamais débat à propos de ce que les lois universelles représentent vraiment, et présupposent.
Or, il apparaît clairement que celles-ci ne gouvernent pas l’univers mais sont uniquement les expressions (les formalisations) de comportements immuables et d’évolutions possibles,
des comportements et des évolutions qui résultent d’actualisations de potentialités, c’est à dire d’activités d’ordre physique et d’activités d’ordre transcendant.

Autre exemple,
"Tous les évènements, ceux même qui par leur petitesse semblent ne pas tenir aux grandes lois de la nature, en sont une suite aussi nécessaire que les révolutions du soleil.
Dans l’ignorance des liens qui les unissent au système entier de l’univers, on les a fait dépendre des causes finales ou du hasard, suivant qu’ils arrivaient ou se succédaient avec régularité, ou sans ordre apparent, mais ces causes imaginaires ont été successivement reculées avec les bornes de nos connaissances et disparaissent entièrement devant la saine philosophie, qui ne voit en elles que l’expression de l’ignorance où nous sommes des véritables causes." (cf. Pierre-Simon Laplace - Théorie analytique des probabilités – Introduction, tome 7).

Oui, nous sommes enclins, comme le font les scientifiques dans leur immense majorité, à faire dépendre la dynamique de l’univers, cet incommensurables chantier à jamais inachevé, de causes plus ou moins finales auxquelles nous associons volontiers, quelques touches de hasard et de processus aléatoires,
ce hasard qui, bien que décliné de diverses manières :
- chance en tant qu’imprévu,
- aléatoire lorsqu’il y a quelques formalisations possibles des phénomènes par le calcul, notamment des probabilités,
- contingent avec son alternative "peut se produire ou non",
traduit la petitesse de notre capacité consciente à entendre le monde.

A propos de notre petite capacité à comprendre le monde, citons le problème du chat imaginé en 1935 par Erwin Schrödinger (1887 - 1961), l'un des pères fondateurs de la mécanique quantique.
Supposons un chat enfermé dans une boite contenant un dispositif destiné à le tuer dès que commence la désintégration d’un noyau radioactif.
Puisque le début de cette désintégration ne peut pas être précisé par des moyens expérimentaux mais seulement estimé par un calcul de probabilité, ce n’est donc qu’en ouvrant la boite que nous savons si ce chat est mort ou vivant.

Prenons néanmoins garde aux interprétations philosophiques erronées qui fleurirent alors ; cette incertitude ne concerne en rien le réalisme physique des choses (le fait que des évènements soient bien réels).
Que, pour nous, ce chat soit à la fois, mort et vivant, est une conjecture parmi les idées, les concepts, …, les anticipations, …, qui meublent notre domaine de l’abstraction,
un domaine que l’on peut comprendre comme l’expression singulière d’un monde inaccessible par l’expérimentation : le monde transcendant des potentialités et des virtualités.

Hélas, ce monde mystérieux associé au réel et dénommé par nos soins : spacimplicatio,
ce monde de caractère universel en raison de son ordre transcendant et au sein duquel se déroule notre vie spirituelle,
demeure ignoré par les philosophes et les théologiens !

Quant à l’entité créatrice impliquée dans l’univers,
qui, "en nous", doit sans cesse œuvrer et chercher sans pouvoir annihiler certaines contraintes et anormalités,
qui "par" l’intermédiaire du je (moi, ego, sujet, esprit) en qui elle se reconnaît, révèle les limites de ses pouvoirs et de sa liberté, avouant ainsi qu’elle n’est pas omnipotente bien que de nature divine,
qui ose en parler ?,
qui osera en parler ?


Paul Moyne
http://www.paulmoyne.com

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Comment by moyne paul on August 2, 2013 at 10:18am

Que vous suggère cette théorie ?
Paul Moyne
http://www.paulmoyne.com

 

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